Appât: Bibi ligaturé à l'espagnole
Retour à la listeType de vers | Bibi |
---|---|
Type d'eschage | Détails pas à pas par Marc Puig d'une lamelle de bibi ligaturée à l'aide d'une aiguille de manière à former un beau boudin très attractif sur l'hameçon... Présentation hyper-attractive et ultra-résistante garantie pour des lancers très appuyés ! |
Positionnement | |
Technique adaptée pour | Bibi |
La technique en images
Une lanière de bibi préparée « à l’espagnol »
Marc va nous expliquer dans ce tutoriel comment il esche un « bibi à l’espagnole » (l’Espagne est son pays de naissance) pour des lancers très longues distances. Les plages ibériques où il pratiquait sont en effet très plates et il est nécessaire de lancer très loin afin d’avoir suffisamment de profondeur (100 / 120 m minimum). Un bibi esché « normalement » ne supporterait pas des lancers aussi appuyés et exploserait sous la puissance de l’impulsion initiale. Cet eschage spécifique est particulièrement solide et vous garantit une présentation parfaite du bibi malgré un lancer puissant. L’autre avantage est qu’il est particulièrement aérodynamique et qu’il permet ainsi de gagner en distance de lancer. Il est enfin ultra attractif car il présente la face interne du bibi qui est plus tendre, plus sapide et qui présente des reflets irisés très attractifs.
Les ustensiles utilisés sont simples et tous les pêcheurs à l’appât en disposent habituellement :
- Une aiguille à ver de forte section suffisamment rigide (ex : diamètre 1,5 mm)
- Une aiguille très fine (ex : diamètre 0.8 mm). Elle est pratique mais pas indispensable.
- Une paire de ciseaux fins
- De l’élastique à ligaturer très fin (ici un dévidoir Stonfo)
Vous noterez que Marc a déjà préparé deux bas de ligne avec les hameçons fétiches qu’il utilise pour la pêche de la daurade royale : les Chinu Laser Carbon Gold à palette Asari. Marc apprécie en effet le coloris « gold » (or) pour les sparidés car il a remarqué que ses reflets les attirent sur de grandes distances.
Marc utilise son montage fétiche spécial daurades royales qui lui permet d’effectuer des lancers très longues distances
Ainsi esché, le morceau de bibi supporte parfaitement les lancers les plus appuyés. Il reste parfaitement en place malgré la puissance de l’impulsion initiale et le choc brutal à la surface de l’eau. Il sera parfaitement pêchant – même à des distances considérables (plus de 130 m – et beaucoup plus pour les lanceurs chevronnés).
Cet eschage du bibi à l’espagnol est très efficace comme le prouve ce doublé de magnifiques daurades royales !
Marc Puig nous a confié lors de notre interview qu’il utilise cet eschage à l’espagnol très souvent en compétition avec son partenaire Walter Sarret – membre lui aussi du team Normandie Appâts.
- « C’est un peu mon joker quand les poissons sont peu actifs en pleine nuit. Les autres appâts étant situés à des distances « normales », cet eschage à l’espagnol permet de proposer un appât différent à de très grandes distances – autant qu’avec un ver de sable. On peut appuyer autant qu’on le peut son lancer, cet appât ne bouge pas d’un centimètre et la présentation est toujours parfaite ! Ainsi ligaturé, il ne craint pas les attaques des crabes ou des petits poissons parasites et peut donc attendre longtemps le passage d’un gros poisson. Ca nous a souvent réussis avec la prise de beaux sparidés qui ont parfois fait une grande différence dans notre classement. »
- Possibilité de pêcher au bibi à très grandes distances
- Présentation parfaite même après un lancer ultra appuyé
- Aérodynamisme permettant de lancer encore plus loin (quasiment autant qu’avec un ver de sable !)
- L’appât ainsi préparé résiste aux crabes et aux poissons parasites en attente d’un beau poisson
- Présentation hyper attractive avec la face interne du bibi : reflets irisés, chairs apparentes plus tendres et sapides que la peau, diffusion des effluves attractives
- Eschage ultra économique ! Avec un gros bibi, il est possible de faire jusqu’à 3 ou 4 bouchées.