Pagre et labres pour Olivier

Publié le vendredi 17 janvier 2025 par Stéphane Charles
  • Technique de pêche
  • Sortie Pêche

 

Pagre et labres pour Olivier !

 

Montage collé spécial gros poissons et pêches profondes

 

Le team Normandie Appâts bateau possède une grande expérience des pêches profondes (100 à 200 m) avec des courants puissants et des fortes dérives. Après de multiples tests sur le terrain, ils ont donc créé un montage parfaitement adapté à ces conditions particulières tout en permettant de cibler les plus beaux poissons : le montage collé spécial gros poissons et pêches profondes. Ainsi, les perles collées permettent de bénéficier de 100 % de la résistance linéaire effective des fils utilisés. Le corps de ce montage est réalisé avec du nylon de fort diamètre afin d’éviter les phénomènes de vrillages. L’utilisation du nylon plutôt que du fluorocarbone est lié au fait que les empiles soient maintenues en place par des perles tubes collées. Le fluorocarbone étant complètement étanche, la tenue des perles avec la colle serait donc plus faible. Avec du nylon s’imbibant de colle, les perles sont comme soudées et vous bénéficiez donc de 100 % de la résistance du fil utilisé.

 

Des perles tube en verre sont privilégiées

 

Nous vous recommandons l’utilisation de perles tubes car elles offrent une plus grande surface de contact quand on les colle. Elles tiennent ainsi beaucoup mieux et résistent aux plus fortes pressions. À l’usage, des perles en verre (nommées également « perles de rocaille ») seront privilégiées car elles sont bien plus robustes que des modèles en plastique et elles se collent mieux au nylon. Il sera vivement conseillé de prendre des perles dont le canal interne correspond bien au diamètre du nylon utilisé pour votre bas de ligne. Il est en effet nécessaire que ces diamètres soient suffisamment proches pour que la perle soit bien collée.

 

Cette perle phospho trouée transversalement avec une perceuse fait une perle clipot parfaite pour de gros diamètres d’empiles. Malin !

 

 

Appâts : de belles bouchées !

 

Pour ce type de pêche profonde de gros poissons, il est recommandé d’utiliser des appâts charnus et robustes. Ils doivent en effet être assez épais et robustes pour résister aux attaques des petits poissons parasites et sélectionner les beaux spécimens.

 

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Bibis Normandie Appâts
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Un des meilleurs vers pour ces pêches profondes reste l’incontournable Bibi. Avec sa forte section, les plus gros modèles (G comme Gros) représentent de belles bouchées qui permettent de sélectionner les gros poissons. De plus, sa peau épaisse résiste bien aux assauts des petits indésirables et il permet ainsi d’attendre l’arrivée de beaux sparidés à la mâchoire puissante tels que les pagres. Présentant une forte section et étant particulièrement charnu, il représente également une belle bouchée pour sélectionner les plus beaux poissons. Il diffuse des sucs très attractifs et il a même la particularité d’avoir une légère phosphorescence visible par les poissons.

 

Le Bibi et la lanière de calamar sont des valeurs sûres pour les pêches profondes de beaux poissons !

 

Ainsi piquée à 2 reprises, cette languette de céphalopode ondulera dans le courant

 

Vous pourrez également utiliser des tentacules ou des languettes de blanc de céphalopodes (calamars, seiches, etc.) qui offrent la caractéristique de bien tenir à l’hameçon. Les languettes gagneront à être coupées en forme de feuille et à être piquées à deux reprises sur l’hameçon afin qu’elles ondulent et vibrent sous l’action des courants de façon attractive.

 

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Rags Normandie Appâts
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Le Rag Normandie Appâts offre l’avantage d’être épais et charnu, ce qui facilite son eschage et permet de proposer une grosse bouchée. Le Rag est particulièrement adapté aux pêches profondes car il est robuste et le suc spécifique qu’il contient le rend hyper attractif pour toutes les espèces de poissons. Signalons que ce ver est une excellente alternative aux vers américains car il est plus économique.

 

Olivier avec un doublé de coquettes !

 

Invité sur le Cyngali avec plusieurs membres du team Normandie Appâts par Daniel, Olivier est un grand amateur de pêches exotiques. Ayant moins l’habitude des pêches très profondes en France, Daniel lui a donc donné un de ses montages collés. Et ce montage montre rapidement son efficacité malgré les forts courants. Ainsi, Olivier réussit d’emblée à pêcher en un coup de ligne un couple de gros labres nommés « coquettes ». Un doublé étonnant ! Ainsi, il pose avec une coquette mâle à droite sur la photo. Elle est facilement reconnaissable par sa livrée orange et bleue ainsi que sa grande taille. Plus petite et de couleur orange, la coquette femelle se trouve à gauche.

 

Le saviez-vous ?

La coquette porte assez mal son nom puisque c’est en fait le mâle qui présente cette livrée multicolore orangée et turquoise qui lui a valu son nom scientifique (Labrus mixtus). La femelle est juste de couleur orangée avec le bas du dos brun derrière les nageoires dorsales. Les coloris du mâle s’intensifient nettement lors de la période de reproduction au printemps. Les poissons vivant dans plus de 100 m de fond peuvent avoir une robe beaucoup plus pâle car ils vivent dans des profondeurs où la lumière n’arrive presque plus et les couleurs ne leur sont donc plus utiles dans l’obscurité.

 

Daniel épuisette un petit oiseau sur le point de se noyer !

 

Alors qu’il pêche, Daniel remarque un petit oiseau qui vole péniblement au ras de l’eau. Il tente désespérément de rejoindre le bateau mais touche à plusieurs reprises la surface de l’eau. Il est si épuisé qu’il n’y parvient pas et chute dans l’eau juste à proximité de la coque. Il se serait certainement noyé si Daniel n’avait pas pris une petite épuisette pour le sauver !

 

Ce petit oiseau est longtemps resté sur l’épaule de Daniel pour se reposer

 

Ce petit oiseau devait être en migration et, totalement épuisé, il a choisi ce bateau comme bouée de sauvetage. C’était ce bateau avec ses humains ou mourir ! À bout de force et incapable de voler, il choisit de s’accrocher à la capuche du sweat-shirt de Daniel pour reprendre ses forces. Il y restera plusieurs dizaines de minutes. Etonnant comme les animaux peuvent donner à ce point leur confiance à qui les sauve ! A bout d’un certain temps, il est allé se reposer un peu plus loin dans la cabine supérieure. Puis, sans que les humains occupés à pêcher ne s’en aperçoivent, il est reparti. Une belle anecdote comme seule la mer peut nous en réserver !

 

Olivier avec un pagre pris en pêche profonde

 

Comme lors de la précédente sortie, la pêche est compliquée. À nouveau, les courants sont ultra puissants et il est nécessaire de plomber jusqu’à près de 300 g pour tenir le fond. La pression de l’eau sur la grande longueur de tresse sortie rend également la lecture des touches très délicate. Mais malgré ces conditions particulièrement difficiles, Olivier réussira néanmoins à faire le seul pagre de la journée sur le bateau. C’est bien la preuve qu’avec un bon montage et de beaux appâts frais tels que ceux proposés par Normandie Appâts, il est toujours possible de réussir à éviter la bredouille !

 

Réglementation concernant la pêche de loisir du pagre :

Selon l’arrêté du 29 janvier 2013, la taille minimale de capture du pagre (Pagrus pagrus) est de 18 cm en Méditerranée. Toute prise de taille inférieure devra être relâchée dans les meilleures conditions possibles. Aucune réglementation en Mer du nord, Manche et en Atlantique. Retrouvez toutes les informations disponibles sur les tailles minimales dans le cadre de la pêche maritime de loisir dans ce document officiel :
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGIARTI000041553508/2024-01-09/

De même, selon l’arrêté du 30 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 17 mai 2011, chaque prise devra « faire l’objet d’un marquage. Ce marquage consiste en l’ablation de la partie inférieure de la nageoire caudale. »
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044807107?fbclid=IwAR1ntbi3fknwMKZfWzElNBRgKAOxbUcOKBWts0TV6FBnu6vxWptIiVaYYyU

Quand on sait néanmoins que ce poisson noble peut atteindre plus de 10 kg, le pêcheur sportif aura à cœur de ne conserver que les plus beaux spécimens. Le pagre supportant très bien la remontée de grands fonds, sa relâche est facile et il peut repartir dans de très bonnes conditions.